Edito

Il est toujours compliqué de dénicher le titre d’une nouvelle publication.

S’il est trop pompeux, on le taxera immédiatement de forfanterie déplacée, avant même d’avoir fait ses preuves. S’il est trop minimaliste, on l’accusera de manquer d’ambition.

Bref, avec « Marseille, un autre regard », nous nous sommes contentés de rester au fil de l’eau… pour le moment.

En ces temps de démocratie participative et d’E-démocratie, le journalisme a mauvaise presse. On l’accuse, souvent injustement, de ne pas entrer dans le vif du sujet, de protéger ses effets. Cette critique vise surtout la presse quotidienne régionale, accusée d’être à l’intersection de toutes les subordinations, de ne pas bousculer les systèmes établis par peur de perdre sa puissance de compromis.

A notre échelle, nous souhaitons juste montrer la réalité de Marseille, notre réalité. Celle d’un discours sur une ville qui se rêve toujours autre chose que ce qu’elle est réellement, « une ville à faire rêver le monde », pour reprendre l’un des slogans fétiches de Jean-Claude Gaudin, qui fait surtout rire la plupart des observateurs extérieurs, tant elle est dans l’incapacité de mieux organiser son fonctionnement général.

Nous souhaitons bousculer le débat politique, en livrant notre propre vision de cette vision éculée, maltraitée pour des raisons souvent justifiées.

Sans nier les spécificités historiques, géographiques et socio-économiques de Marseille, ville que l’on aime autant qu’on la déteste parce que, d’une rue à l’autre, elle peut offrir tout et son contraire.

Nous avons la faiblesse de croire que Marseille mérite mieux que ce statut de simili capitale qu’on lui accorde dans des magazines branchés et que seul le papier glacé valide.

Marseille est une ville sale, coupée sociologiquement, où l’on crée un tramway miniaturisé, redondant avec une ligne de métro, où la politique du logement en direction des plus démunis est marquée par un désintérêt politique surprenant.

Ayons le courage de l’écrire : Marseille n’est ni Paris, Lyon, Rennes, Nantes, etc. Et les comparaisons statistiques entre ces villes, sur l’offre de crèches, d’équipements publics, d’équipements sportifs, etc., sont souvent plus cruelles qu’on ne l’imagine.

De petits articles en longs papiers, nous cernerons cette réalité marseillaise au-delà des emportements sophistiqués. C’est ce qui-vive que nous tenterons de fustiger, dans une période démocratique vivace, où les rhétoriques creuses se déchirent sur les réalités durement éprouvées par nos concitoyens.

Mais ce blog est surtout le vôtre, c’est un lieu d’échanges et de dialogues, alors n’hésitez pas à nous faire part de vos remarques ou de vos infos en laissant des commentaires en ligne.

2 réponses à “Edito

  1. popaul

    Il m apparait une chose certaine au sujet de marseille.

    Oui c’est une ville grande par son histoire et sa taille, colorée par ses anegdotes etc.

    Mais souvenons nous de la période en or de la citée phocéenne au XIX siecle, quand la richesse du port avait modifié la ville.

    De ces magnifiques villas sur le bod de la Corniche, de ces palais pour la chambre de commerce etc.

    Aujourd’hui, on fait les choses à l’envers, non pas stupidement, c’est à l’envers, car on investit, et on verra les effets plus tard.

    La grande difficulté est de jauger de la capacité des marseillais à s’adapter à ces changements, ce que tout marseillais se complaint à toujours refuser, l ATYPISME Marseillais.

    Prenons le cas au niveau économique, on lance de grands chantiers, Euromed, pour développer de nouvelles activités.

    Ces nouvelles activités sont de services, magnifique, mais quid de la production?

    Rappelez vous de Marseille comme ville des savons, des huileries, ce qui rayonnait dans le monde entier?
    quid aujourd’hui?

    Aujourd’hui, j’en reviens à cet aspect, Marseille peut et doit évidemment faire de grands chantiers, pour moderniser et l’image de la ville, en gardant ce contexte historique.
    J en appelle à tout le monde et aux forces vives de Marseille, de ces fils de famille qui quittent Marseille, pour la grande Paris, pour tous ces anciens chefs d’entreprises de belles PME, qui aujourd’hui préfèrent avoir de toutes petites PME, des TPE.

    Aujourd’hui , dites moi qu’elle est la spécialité industrielle de Marseille?
    combien d’entreprises ont plus de 100 salariés?
    combien d’enseignes marseillaises sont des franchiseurs nationaux?
    combien de grandes enseignes nationales sont marseillaises?

    A Marseille, on dit, « je ne fais aucune affaire avec les marseillais », comme si c’est une preuve d’intelligence, de prudence, de bonne gestion.

    Un marseillais dans une entreprise amène de la joie de vivre, du travail , etc.

    Deux marseillais qu i s’associent, c’est les enguelades au bout de 2 ans assurées. écoutez autour de vous, dans les bars etc,

    il faudrait que pour une fois on regarde ailleurs,

    combien d’entreprises en France ou à l’étranger sont de fruit d’un travail construit, de gens de la même ville?

    Posez une question simple à un banquier de marseille: combien de dossiers industriels de personnes physiques marseillais avez vous en ce moment?

    Messieurs, les politiques, en ces periodes d’élection, ce sreait de motiver ces forces vives à se rassembler, à ne pas quitter la ville, à créer des conditions pour qu’ils aient confiance en eux, et de comprendre que Marseille, c’est une ville euroépenne, qui doit comprendre qu’à Lyon on peut vendre, à Strazbourg aussi

    et redonner à Marseille une réputation industrielle de ses propres capitaux, de ses propres hommes, de sa propre production, de sa propre créativité

  2. bencini

    j adore ma ville et en espérant être entendu je déplore de voir ce qu est devenu le quartier des catalans. cet été 2010 est catastroplique.Tous les jours une personne se fait agresser vol de bijoux vos de sac les petits commercants autour de la plage se font piller le casino des catalans en priorité sans arrêt des bagares détérioration des voitures et j en passe. Aucun policier dans les rues aucune ronde rien les habitants n en peuvent plus. Ce calvaire va durer jusqu a quand? quand remettrez vous la plage des catalans payante car c est depuis qu elle est gratuite qu il y a toutes cette racaille dans le quartier.Cest vraiment pas comme ca qu on fera marcher le tourisme à marseille surtout qu on es un quartier touristique j ai honte du regard des touristes qu elle belle idée de marseille ils se font en espérant que vous me repondrez

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