Bon, une petite dose de socialisme en guise de rentrée. L’université d’été du parti socialiste de La Rochelle oblige. Voilà que Jean-Noël Guérini, le patron progressiste des Bouches-du-Rhône, le presque malheureux candidat aux élections municipales de Marseille (non sans avoir gagné la Communauté urbaine… et avoir obtenu sa meilleure majorité au Département), celui qui était allé trop loin sur son blog en affirmant que Pierre Moscovici rejoignait sa motion : « la ligne claire », conjointe avec le maire de Lyon, les présidents de la communauté urbaine de Bordeaux et de la région Bretagne, le député-maire d’Evry, Manuel Valls… Se rend à L’université d’été du Parti socialiste pour la première fois. Y aurait-il un enjeu ?
Ledit Valls avait fait tourner de l’œil Vauzelle, toujours fabusien, version récente, opportunément gauchisante et anti-fédéraliste pour l’Europe, alors qu’il avait pourtant signé l’affaire. Il y a des limites, précaires, à ne pas dépasser. Alors bon ! Explications pour les non initiés : Valls est un réformiste centre-gauche, qui n’aime pas la langue de bois, réfute les dogmes, aime les mots sans les mâcher, exactement donc ce qu’était Vauzelle 20 ans plus tôt… Impardonnable ! On maintient : les deux ont des analogies qui aveuglent le seul fait d’avoir la carte du parti socialiste.
Mais voilà aussi que Moscovici préférait convaincre Martine Aubry avec qui il avait obtenu un accord de principe sur le fond, jamais sur la tête. Elle-même étant en concurrence pour le premier secrétariat du parti avec lui. Pas simple ! Lire la suite