Archives mensuelles : septembre 2007

Muselier ne sait pas où sont les quartiers Nord, réactions et réponses

L’article sur la position de Renaud Muselier, réagissant devant la Presse et, notamment, nos confrères de La Provence, sur la question de savoir si le tramway Marseille se superposait ou se doublonnait avec le métro ayant suscité autant de réactions, d’ailleurs assez équilibrées entre le haro partisan, et la vraie « bourde » d’un élu, nous pousse à approfondir l’argumentation de notre point de vue. Car ce n’est qu’un point de vue.

De fait, il nous semble intéressant, en toute transparence, de publier le commentaire de François, in extenso, qui apporte de vrais arguments à la question essentielle pour Marseille des transports en commun. François nous dit :

« bonjour, Je ne comprends pas trop votre critique. Muselier veut amener le tramway à St Antoine. Pour cela il a le choix entre 2 tracés, un direct mais qui ne dessert personne, un plus long et qui dessert les zones habitées. Muselier en donnant le choix du tracé aux élus de l’opposition qui tiennent ces quartiers fait preuve d’un esprit de concertation que je trouve tout à fait remarquable. Vous devriez plutôt vous demander pourquoi les élus refusent de lui répondre sur ce dossier important. salutations. »

Alors quoi ? Sans jamais les citer, le premier adjoint de la ville de Marseille, voudrait pousser le tramway jusque dans les quartiers « d’en haut » et, puisque les élus de ces quartiers n’ont pas les mêmes idées politiques que lui, attend depuis 2 ans qu’on lui réponde pour connaître quelle est la bonne solution ? Est-ce là le point de vue de François ? Alors nous voudrions apporter à sa connaissance plusieurs arguments extérieurs à la toute puissance partisane. Indépendance disions-nous…

1er point : le choix des mots, disons irrespectueux, qui tendent à démontrer tout le peu d’intérêt que suscite pour l’élu en charge de la mise en place du tramway, pour les quartiers Nord et, lus généralement, les gens populaires.

2ème point : Lorsque, selon les dires du président du Conseil général, Jean-Noël Guérini, candidat à la prochaine municipale de Marseille il est vrai, et du Président du Conseil régional, Michel Vauzelle, ils ont, tous deux, reçu par la poste, la facture de deux fois 27 millions d’euros sans voir été associés au tracé, mieux vaut citer pour être exact les termes de Jean-Noël Guérini sur son blog :

« A ce propos, je ne peux pas vous cacher mon agacement de recevoir par la poste une simple facture de 27 millions d’euros de participation au tramway de Marseille, sans jamais avoir été associé à la réflexion sur un tracé dont je pense qu’il est loin d’être le meilleur possible. »

On ne peut que les rejoindre. Ces 54 millions d’euros sont notre argent commun, ceux de nos impôts. Nous sommes fondés, cher François, à être opposé à cette légèreté si ce n’est administrative, du moins de gestion de projet qui ressemble, étonnamment, aux termes infondés utilisés par Renaud Muselier sur les quartier de « là-haut » et du fait de son hésitation à comment s’y rendre…

3ème point : Il est tout simplement incompréhensible que, dans la ville la plus endettée de France, l’investissement sur les transports (430 millions d’euros), soit traité comme une carte postale avec de forts accents marseillais, alors que les personnes qui doivent aller travailler ne pourront pas toutes bénéficier desdits transports, dont les horaires ne peuvent pas être négociés pour des raisons dont la raison ignore la raison… (et les promesses infinies selon nos sources…) . Rappelons que seuls 49% des Marseillais payent l’impôt sur le revenu…

4ème point: Les points de jonction entre les différents moyens de transports seront très minimalistes pour ne pas dire inopérants. Exemple : partons de la rue de Lodi pour aller dans le quartier d’affaire Euromed…. 2 changements en métro, aucune autre solution. Le tram ? pas de connexion alors que les deux stations sont si proches…

Au fait, on y comprend rien en termes d’intelligence et de bien fondé. alors remercions François qui a l’air si sûr, et, peut-être, a-t-il raison. Nous voudrions, surtout, lui dire que nous sommes honnêtes en doutant… Et, ce faisant, pensons à Descartes qui, prétendument, symbolise l’esprit français, mais, à notre avis fait l’intelligence en faisant du paradigme absolu, le doute…

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Muselier ne sait pas où sont les quartiers Nord de Marseille

www.assemblee-nationale.fr/.../photos/2256.jpgTrois fois. Il nous a fallu trois lectures d’une brève parue aujourd’hui dans « Les échos » de La Provence, tant on n’en croyait pas nos yeux. On a même pensé que nos confrères journalistes avaient dû abuser du pastis… Ils avaient tout de même pris soin de nous prévenir d’emblée, la « polémique restera sans doute dans les annales de Marseille. »

Et pour cause, en tentant de répondre à la question de savoir si le tramway marseillais complétait ou se superposait au métro, Renaud Muselier, premier adjoint (Ump) de Jean-Claude Gaudin, en charge de la mise en place dudit tram, confie  » C’est une addition et non une superposition. C’est un choix politique. »

Comment on y va, là-haut?
Çà nous l’avions bien compris, tant le tracé retenu n’a pas de sens, en termes de raison s’entend… Et d’ajouter sans ciller « Le tram, je veux le faire monter à Saint-Antoine, mais ça fait deux ans que je demande aux élus (PCF et PS) de là-haut comment on y va, dans les quartiers Nord » puis de conclure « j’attends toujours leurs réponses. »

Le premier adjoint de la deuxième ville de France, qui fait œuvre pédagogique devant la Presse sur l’un des dossiers les plus importants de Marseille (468 millions d’euros), dont il a la charge de surcroit, expliquant qu’il attend des élus de l’opposition comment faire pour que le tram atteigne les quartiers de « là-haut », laisse pantois avant de laisser place à la consternation.

On pourrait railler, attaquer, se moquer, souligner une « muselierade » supplémentaire, voire même stigmatiser l’amateurisme… Mais l’état d’esprit, les mots choisis, spontanément, se suffisent. Les habitants des quartiers Nord apprécieront et l’ensemble des Marseillais seront heureux de se savoir si bien gouvernés. Dont acte, tristement…

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L’élection municipale de Marseille se jouera au centre

www.laprovence.comIl rayonnait François Bayrou, dimanche dernier à Seignosse (Landes), devant 3000 militants acquis à sa cause. Enchaînant les uppercuts bien sentis, quelques-fois assassins, contre le président Sarkozy. Il faisait figure de réel leader de l’opposition, face à un Parti socialiste qui n’a plus de limites dans la cruauté de ses règlements de compte internes.

Si le Mouvement Démocrate (MoDem) est sur les rails au niveau national, l’acte de naissance est prévu pour la mi-novembre, sa stratégie locale est encore très floue, voire illisible à Marseille.

Une sorte de bras de fer semble se faire jour entre les anciens UDF et les nouveaux démocrates qui ont suivi Bayrou pendant la présidentielle. Autrement dit, entre l’actuel patron de l’Udf-13, Jacques Rocca-Serra (en photo, toujours adjoint au Maire Ump de Marseille, Jean-Claude Gaudin), et les transfuges des Verts, Jean-Luc Bennahmias (député européen), Christophe Madrolle (ancien leader des verts à la mairie de Marseille), voire les jeunes recrues MoDem comme Childéric Muller (candidat aux législatives dans la 1ère circonscription. Nous vous invitons à lire notre acte de contrition pour un candidat que nous jugions alors peu crédible à tort…).

MoDem : listes autonomes au 1er tour
Au retour de Seignosse, tous semblaient avoir retenu la règle du maître Bayrou qui préconise « que le MoDem soit présent dans le plus grand nombre de villes de façon indépendante au 1er tour ». Pour le 1er tour donc, tout est plutôt limpide, il y aura des listes autonomes sous l’unique bannière MoDem dans tous les secteurs de Marseille. Jacques Rocca-Serra, un temps tenté par la direction départementale du Nouveau Centre (mouvement d’élus Udf ayant rejoint la majorité sarkozyste), s’est finalement soumis du bout des lèvres, « il y a la place pour faire une liste autonome au 1er tour » déclarait-il le 18 septembre dernier à une journaliste de La Marseillaise, non sans préciser, « mais il faudra trouver des accords au second. »

C’est-là que le bât blesse. Clairement favorable à une union avec l’Ump, le leader de l’Udf-MoDem 13 (ou l’inverse, on ne sait plus…), est très nettement contesté à l’interne par les nombreux nouveaux adhérents qui suivent le chef charismatique Bayrou dans sa politique d’affranchissement droite-gauche. Celui qui fut vigouriste sous Vigouroux et defferiste sous Defferre avant d’être gaudiniste sous Gaudin semble désormais lâché par sa base et par les instances nationales. Tout l’oppose au trublion Bennahmias qui s’est d’ores et déjà déclaré « candidat à la candidature » tout en précisant néanmoins n’être « pas du tout en lutte contre Jacques Rocca-Serra », lequel lui rétorque pourtant, par voie de presse « qu’il [J.-L. Bennahmias] ne lui semble pas le mieux placé pour trouver des accords au second tour. Ni a droite, ni à gauche ». Ambiance…

Le MoDem est devenu central, même à Marseille
La chose pourrait faire sourire si l’enjeu n’était pas stratégique pour l’élection du futur Maire de Marseille. Certes, F. Bayrou était en deçà de la moyenne nationale à Marseille lors de la présidentielle, 14,1% pour 18,57%. Mais l’Udf avait fait un bon notable de 8,56% par rapport à 2002 et réitéré son emprise pour les législatives dans les arrondissements centraux, dépassant quelques-fois les 10%, comme Miloud Boualem dans le 1er avec 11,94%.

Ces résultats ont été, nul doute, finement analysés dans les états-majors politiques marseillais. C’est pourquoi les deux candidats officiellement déclarés pour l’élection municipale de mars 2008, Jean-Claude Gaudin (Ump) et Jean-Noël Guérini (Ps), font œuvre d’ouverture plus que de coutume. Le premier round ayant été gagné par le challenger socialiste qui a réussi à débaucher Karim Zeribi, chantre national de l’intégration et de l’égalité des chances, très convoité par J.-C. Gaudin (lire notre article).

Qui ouvrira plus que l’autre ?
Les déclarations du redouté patron socialiste du Conseil général des Bouches-du-Rhône, ne font aucun doute, il affirme sur son blog « l’ouverture, je la pratiquerai avec des personnes très différentes, même celles qui ont votées pour Nicolas Sarkozy et François Bayrou mais qui apporteront leur richesse intellectuelle, leur savoir-faire, celles qui font l’intelligence de Marseille », en même temps que Jean-Claude Gaudin se sent contraint d’ouvrir large les voiles de la prochaine équipe, « l’ouverture, on sera obligé de la faire », concède-t-il, non sans faire grincer des dents aux membres de son équipe actuelle. Les deux ont saisi l’enjeux : l’élection se fera au centre.

Guérini a des atouts, Gaudin des risques
L’atout de J-.N. Guérini, candidat pour la première fois à la tête d’une campagne municipale « générale » sur Marseille, est de refuser toute alliance de parti, notamment avec un Parti communiste moribond, laminé, mais à qui il propose quelques places pour sauver les meubles et récupérer les dernières poches communistes « historiques », avec des figures comme Annick Boët et Frédéric Dutoit (encore maire du 15ème et 16ème arrondissement mais perdant aux dernières législatives contre le socialiste Henri Jibrayel, un très proche de Guérini). Sans union d’appareils, mais avec une union de la gauche faite autour de lui, pour la première fois depuis des lustres, autant dire depuis l’après-guerre. Le candidat socialiste fait l’unanimité, et a, de fait, les coudées franches pour pouvoir « ouvrir » ses listes au centre droit.

Jean-Marc Coppola, patron des communistes marseillais fulmine, invite officiellement au dialogue des forces de gauche autour d’une table pour établir un programme, en menaçant le candidat Guérini, mais n’obtient qu’une fin de non recevoir… Pendant ce temps, Guérini semble avoir rencontré lesdits Bennahmias et Madrolle… On ne nie pas mais ne confirme rien du côté du bateau bleu (siège du Conseil général des Bouches-du-Rhône). Le centre fera l’élection, comme à Paris, à Lyon, à Bordeaux, à Toulouse, laisse-t-on entendre…

Gaudin dans l’expectative avant de porter l’estocade ?
Jean-Claude Gaudin, fin politique, sait que le terrain devient poreux, il fait mine de poursuivre son œuvre municipale, sans aucun commentaire. Il sait que sa notoriété dépasse, et de loin, celle de Guérini. Sa popularité est toujours de mise, même s’il a raté certains enjeux attendus par ses administrés, comme l’écologie, avec un incinérateur très impopulaire, implanté en dehors de Marseille il est vrai. A son crédit, le décollage du quartier d’affaire Euroméditerranée, la réhabilitation des avenues autour du tramway, notamment la rue de la République.

Il attend et prépare la riposte à coup de surprises promises en termes d’ouverture, convaincu que deux mandats ne suffisent pas pour finaliser son œuvre… Pour ne pas ouvrir surtout une guerre entre prétendants, ceux qui le voient déjà à la présidence du Sénat, loin, si loin de la Canebière…

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Zeribi choisit Guérini pour la Mairie de Marseille

Finalement, ce sera Guérini. Après avoir longuement hésité entre les appels du pieds de Jean-Claude Gaudin et la politique d’ouverture de Jean-Noël Guérini, Karim Zeribi a tranché pour le challenger socialiste à la mairie de Marseille.

L’ancien footballeur du Stade Lavallois dans les années 80 et populaire « grande gueule » de RMC, candidat « nouvelle gauche » aux dernières législatives dans les quartiers nord où il avait obtenu un score honorable et remarqué (plus de 11%) dans les états-majors de droite comme de gauche, Karim Zeribi était l’une des « surprises » disputées par les deux candidats à l’élection municipale de Marseille.

Instigateur de la police de proximité à l’époque où il était conseiller du ministre de l’intérieur, Jean-Pierre Chevènement, et fondateur de l’association « Agir pour la citoyenneté » avec laquelle il avait réunit le premier parlement des banlieues à la Sorbonne, en octobre 2001, Zeribi est une figure de la politique d’intégration et de l’égalité des chances au niveau national. C’est pourquoi les enchères des édiles locales n’ont pas manqué de grimper ces derniers jours.

Il ne fait aucun doute que le choix de Guérini doit faire grincer des dents du côté de la Mairie et donner du baume au coeur à l’équipe du patron du bateau bleu, siège du Conseil général des Bouches-du-Rhône. Le leader du Ps 13, qui a réussi son entrée en lice, il y a 10 jours, poursuit sa montée en puissance face à un Jean-Claude Gaudin qui préfère, pour l’heure, demeurer aphone.

Et pour cause, la notoriété du maire de Marseille est établie, sa popularité toujours de mise, pourquoi alors donner plus d’importance qu’il n’en faut à un dynamique challenger qui veut en découdre rapidement à coups de débats télévisés et de projets bien ficelés ? « Pour l’heure, je continue mon travail » répond-il, sibyllin. Nul doute qu’il attend que Guérini sorte du bois, toute équipe constituée, pour fourbir ses armes. A l’heure d’aujourd’hui c’est 2-0 pour Guérini, mais demain ?

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Marseille Municipales 2008 : Jean-Noël Guérini (PS) se lance à la conquête de la mairie

Ca y est. Après des mois de réflexion et des annonces de candidature plusieurs fois reportées, Jean-Noël Guérini, le patron du Conseil général des Bouches-du-Rhône, qui s’imposait unaniment à gauche, vient de rendre officielle sa candidature à la Mairie de Marseille.

Tôt ce matin, on apprenait quasi simultanément dans La Provence et sur son blog (« Donnons-nous la parole« ) puis dans l’émission « La voix est libre » sur France 3-Méditerranée que l’homme fort du PS-13 se lançait « au terme d’une longue réflexion » à la conquête de la deuxième ville de France.

S’il « respecte le maire actuel », entendez Jean-Claude Gaudin, jamais cité, il « désapprouve sa gestion »et « considère qu’il faut changer de braquet, qu’il faut faire mieux… être plus efficace, rigoureux et plus juste. »

Pour ce faire, le challenger socialiste propose une nouvelle équipe avec « un patron à temps plein » (ce qui suppose un renoncement à tous ses autres mandats exécutifs: sénateur et présidence du Cg13), mais très ouverte et pas seulement aux seuls socialistes, de nouvelles méthodes et une nouvelle ambition : dépasser Barcelone « dans les 12 ans qui viennent », positionner concrètement Marseille comme capitale de la zone euro-méditerranéenne et gagner l’organisation « des Jeux Olympique en 2020 ou 2024 », qui nécessite la mobilisation de tous dès maintenant précisait-il ce matin sur France 3.

Jean-Noël Guérini, dès l’annonce de sa candidature, n’est pas avare de propositions, loin s’en faut.

Sur les transports « où le tramway qui doublonne les lignes de métro n’a rien solutionné », le candidat annonce l’ouverture du métro jusqu’à 1h du matin tous les jours (3h le week-end) et son extension entre Septèmes / Bougainville et Ste-Marguerite / La Valentine.

Autre priorité, la propreté 24h/24h et donc la fin du « fini/parti » qu’il qualifie de « dépassé » tant pour les marseillais que pour la santé des agents. Lesdits agents qu’il rencontrera dès la semaine prochaine pour établir un dialogue « ouvert et sans tabou. », probablement dans les locaux syndicaux.

7500, c’est le nombre de logements que « JNG », comme on le nomme au Conseil général, propose de construire chaque année à Marseille (au lieu des 5000 actuels) et 800 pour les appartements d’étudiants. Les jeunes ménages pourront bénéficier, quant à eux, d’un nouveau dispositif municipal d’aide à la caution.

C’est surtout le développement économique qui semble être l’axe majeur du candidat. Après avoir dressé un constat peu amène de la gestion des deux mandatures précédentes, notamment sur un taux d’endettement parmi les plus élevés de France, Guérini lance des pistes d’une meilleure coordination des subventionnements publics entre la Ville, le Département et la Région. Or, s’il est élu, les 3 collectivités locales seront de la même couleur politique, ce qui ne manquera pas d’aider la réalisation des projets des uns et des autres. Il poursuit par la création de « zones d’entreprises » et par une capacité d’investissement porté à 700 millions par an (au lieu de 600 aujourd’hui). Enfin, la mise en place d’un « Conseil économique et industriel », dirigé par un « grand entrepreneur », réuni une fois par mois, sera « l’outil du renouveau économique impulsé par la nouvelle équipe municipale. »

Cerise sur le gâteau des nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’ensemble de la Ville de Marseille sera borné Wi-Fi à haut-débit gratuitement. Ce qui ne manquera pas de satisfaire les Internautes que nous sommes…

Reste maintenant à faire l’essentiel, battre l’encore très populaire Maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, qui déclarait à l’Afp en fin de matinée ne « pas être surpris » de cette candidature « normale » en ajoutant souhaiter « une confrontation claire des projets ». Ça tombe bien, Jean-Noël Guérini lui propose non pas un mais plusieurs débats télévisuels… Nul doute, la campagne est lancée. Alea jacta est !

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